L'attention
L’importance de l’attention portée à chaque enfant
Comme le dit si bien une de nos formidables éducatrices au sein de notre école internationale Montessori à Paris dans le 16ème arrondissement, l’attention peut se résumer dans la "théorie de la frite molle". Cette théorie peut aider à avoir un éclairage sur le fonctionnement des enfants et à répondre à leur besoins, sans pour autant vider l’énergie des éducateurs ou des parents.
La théorie de la frite chaude
Selon cette théorie du psychologue américain Fitzhugh Dodson, les enfants aiment les frites. Ils raffolent des frites chaudes et croustillantes. Mais ils aiment tellement les frites que si on ne leur donne pas de frites chaudes et croustillantes, ils préfèrent des frites froides et molles que pas de frites du tout !
Les frites, c’est l’attention qu’on accorde aux enfants :
Les frites chaudes, c’est l’attention positive : jouer avec eux, rigoler avec eux, leur faire un compliment, leur lire une histoire, leur présenter un matériel…
Les frites froides, c’est l’attention négative : râler parce qu’ils font une bêtise, les gronder, s’énerver à cause d'eux, perdre patience, élever la voix...
L’attention, c’est comme les frites. Les enfants préfèrent de l’attention négative que pas d’attention du tout !
Quand ils sont "embêtants" c’est simple : ils essaient d’attirer notre attention. Parce qu’un enfant préférera toujours être "grondé" plutôt que d’être ignoré ! Si on ne leur donne pas d’attention positive, ils préfèrent nous "casser les pieds". Comme ça au moins, même si on les gronde, ils obtiennent de notre part une forme d’attention.
Pour sauver l'atmosphère à la maison, il convient de se discipliner à passer du temps de qualité avec chacun de nos enfants… même si parfois nous n’en avons pas envie ou pas suffisamment le temps à notre goût !
En échange, voici 2 bonnes nouvelles :
Il suffit de peu de temps chaque jour pour remplir le réservoir d’attention d’un enfant. Une fois qu’il a eu sa dose d’attention pour la journée, il se passe quelque chose d’assez magique : tout à coup, il se met à jouer seul et il ne vient plus sans cesse nous solliciter (pendant un petit moment en tout cas).
Deuxième bonne nouvelle : à force de passer du temps de qualité avec nos enfants, nous allons aimer ça ! À (re)trouver le plaisir de l’instant présent avec les enfants.
A la maison, comme à l’école une attention positive est primordiale pour que l’enfant puisse se développer en étant considéré dans son individualité. C’est aussi pour cela que dans nos écoles internationales nous avons la chance de pouvoir limiter les effectifs de nos classes, afin que chaque enfant reçoive cette attention positive.
